MUSES
Spectacle de danse-bénéfice
au profit des femmes victimes de violence conjugale
Maude Sabourin
& artistes
Sasha Onyshchenko
En collaboration avec le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, la danseuse Maude Sabourin propose un spectacle-bénéfice unique de femmes chorégraphes. L’incroyable talent de grandes créatrices d’ici sera mis en lumière à travers des extraits chorégraphiques et des performances de Margie Gillis, Louise Lecavalier, Diana León, Anne Plamondon et Maude Sabourin elle-même. La chanteuse-interprète Ingrid St-Pierre sublimera également l’événement par sa présence. Le public aura également la chance de découvrir le travail de 4 jeunes finissantes de l’École supérieure de ballet du Québec avec une nouvelle création spécialement conçue pour cette soirée. Les profits récoltés seront reversés au Regroupement.
Margie Gillis
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Anne Plamondon
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Louise Lecavalier
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Diana León
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Ingrid St-Pierre
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Maude Sabourin
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Margie Gillis • Anne Plamondon • Louise Lecavalier • Diana León • Ingrid St-Pierre • Maude Sabourin •
12 juin 2025
19h30
Salle Pierre-Mercure • UQAM
Maude Sabourin
« La danse est, pour moi, un moyen de transcender les émotions. Un canal puissant qui touche au plus profond des êtres. La danse peut articuler ce que l’on ne peut dire avec des mots. Aujourd’hui, après presque 20 ans de carrière dans le monde professionnel de la danse, j’utilise mon art pour redonner. Utiliser cette expérience artistique afin de transformer une épreuve difficile de mon passé en quelque chose d’inspirant et derégénérant.
Il y a 18 ans, j’ai été sous l’emprise d’un homme violent pendant 4 ans. Quatre années de manipulation et d’isolement de mes proches. Quatre années de violences verbales, de menaces, de destruction de l’estime de soi. Je n’avais que 19 ans. Jusqu’à récemment, je n’ai jamais validé mon expérience, car je me persuadais que ce n’était pas si terrible, que je n’avais pas de marques visibles... pas de bleus ou de plaies pour prouver aux autres l’enfer que je vivais à la maison. J’ai minimisé l’impact émotionnel de cette relation.
Avec le recul, je commence à comprendre les multiples facettes de la violence conjugale. Les plaies ne sont pas toujours visibles, mais elles existent bel et bien. C’est pourquoi j’ai choisi de m’associer au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale. Il est plus que nécessaire de parler de cette cause, de soutenir ces femmes, de valider leur expérience et de leur dire qu’elles ne sont pas seules, qu’elles sont crues, entendues et soutenues. À travers des initiatives comme le spectacle Muses, j’espère inspirer ces femmes comme elles m’inspirent, leur donner espoir et leur rappeler le courage et la capacité qu’elles ont d’avancer vers quelque chose de beau. Elles le méritent. »
Annick Brazeau
Présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
« Aujourd’hui encore, en 2024, des milliers de femmes et d’enfants vivent avec la peur au ventre à l’idée de rentrer chez elles. Les femmes sont encore surreprésentées parmi les victimes de violence conjugale, et représentent 100% des victimes d’homicides conjugaux, selon les derniers chiffres disponibles de 2021. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour lutter contre la violence conjugale, individuellement et collectivement. »
Spectacle-bénéfice
MUSES
12 juin 2025
19h30
Votre présence fera la différence.